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REMMM – De l’ethnographie critique des archives à la modélisation d’une base de données pour l’étude de l’Iran postrévolutionnaire

Natalia Pashkeeva, Chowra Makaremi et Johanna Saadoune« De l’ethnographie critique des archives à la modélisation d’une base de données pour l’étude de l’Iran postrévolutionnaire »Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 156 (2/2024) | 2024

DOI : 10.4000/130fu

 

 

 

 

 

 

 

La Remmm, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée est une revue de sciences sociales à Comité de lecture qui présente, sous la forme de dossiers thématiques, des études sur l’ensemble du monde musulman dans sa diversité. Articulée en deux séries « Histoire » et « Monde contemporain », elle rassemble les contributions, sur un thème donné, des spécialistes du Maghreb et du Machrek, des mondes iranien, turc et ottoman, des Balkans, de l’islam africain, de l’Inde et de l’Extrême-Orient musulmans.

Les numéros ouverts de la Remmm sont des volumes semestriels en cours d’élaboration qui publient au fil de l’eau recensions, études libres (varia), et pour finir, un dossier complet sur la thématique annoncée qui clôture le numéro. Celui-ci bascule alors dans la rubrique « Numéros en texte intégral ».

Résumé

L’histoire de la violence révolutionnaire en Iran n’est pas tant liée aux luttes ayant mené au renversement du Shah en 1979, qu’à la solidification, dans les années 1980, du régime républicain islamique. Notre recherche collective, menée sur cette période sous-étudiée de manière interdisciplinaire, explore les liens entre violence, construction de l’État-nation postrévolutionnaire en Iran et politiques mémorielles nationales et transnationales. Nous avons créé une base de données répertoriant les différentes sources, archives et contre-archives de la longue révolution iranienne, conservées dans les dépôts et accessibles aux chercheurs, ou diffusées sur le web par différents réseaux d’activisme mémoriel. Cet article discute des aspects analytiques, méthodologiques et techniques de la production de la base de données, en abordant ensemble les problèmes conceptuels et « d’intendance ». Leurs relations révèlent des enjeux politiques de la recherche en humanités numériques et par projets.

Research for this article was funded by the European Research Council (ERC) under the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme (grant agreement 803208 “Off-Site”). The content reflects only the author’s views and the ERC is not responsible for any use that may be made of the information it contains.

LIRE L’ARTICLE

Natalia Pashkeeva

IRIS (UMR 8156 CNRS – EHESS – U997 Inserm – UP13), Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux – Sciences sociales, politique, santé, Aubervilliers, France
CERCEC (UMR 8083 EHESS/CNRS), Centre d’études russes, caucasiennes, est-européennes et centrasiatiques, Aubervilliers, France

Chowra Makaremi

IRIS (UMR 8156 CNRS – EHESS – U997 Inserm – UP13), Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux – Sciences sociales, politique, santé, Aubervilliers, France

Johanna Saadoune

Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté, Dijon, France